Alain Garnier, de Jamespot, revient en vidéo sur le salon Digital Workplace qui s’est tenu il y a quelques jours.
Nous vous invitons à découvrir son point de vue, et les 3 tendances qu’il a identifié, en visionnant la vidéo ci-dessous, ou dans la retranscription de ses propos ci-après.
Bonjour les Spotter et bienvenue dans notre live hebdomadaire de 15h.
Depuis 3 jours nous sommes au salon Digital Workplace. Savez-vous ce qu’est un salon ? C’est un truc de dingue. Je vous explique. C’est un truc dans lequel il y a des gens qui viennent voir d’autres gens. Et oui, dans la vraie vie ça existe et c’est possible.
Ça y est, on sort un peu de ce grand moment qu’on a tous vécu, dans lequel on ne se voyait plus. Et un salon professionnel mine de rien, quand on en refait un depuis longtemps, on comprend pourquoi c’est sympa.
Parce qu’on y voit plein de gens, on a beaucoup d’informations qui se croisent, ça va vite et puis on a aussi du plaisir à courir dans les allées, à voir des gens, etc. C’est vraiment très sympa. J’ai eu beaucoup de plaisir à retrouver mon frère et le secteur face à ça.
Un salon d’ailleurs, plutôt en demi-teinte. Pas comme l’année dernière où c’était une catastrophe (où il n’y avait personne). Pas comme dans les grandes années où on se battait et qu’il y avait des gens qui venaient sur tous les stands. Donc là, c’est entre les deux.
Par contre comme on dit c’était très qualitatif et ça je peux vous le confirmer. Beaucoup de projets très mûrs, on y reviendra. Je vais vous donner autour de ce salon digital workplace les tendances que j’ai ressenties. Il y a beaucoup de choses à raconter.
3 tendances du salon Digital Workplace
Je vois trois grandes tendances. La première, le RH est de retour. Et on s’intéresse effectivement après ce confinement, à l’humain et aux personnes. On sent clairement ce besoin de tous ces décideurs que ce soit des DSI, des gens de la communication, des gens RH qui sont venus nous voir, le besoin de reconnecter avec ces personnes parce-que en fait le travail c’est aussi cette relation sociale. Donc ça, c’est le premier, c’est un signal très fort et plutôt une bonne nouvelle.
Le deuxième, c’est aussi le retour de l’intranet. C’est assez surprenant, parce que là communication interne de l’intranet c’est un peu has been. Sauf que comme on s’est retrouvé en confinement, tout le monde s’est retrouvé à collaborer (Jamespot c’est collaboration/communication interne). Oui, on a beaucoup plus collaboré pendant les 2 ans écoulés.
On se retrouve par petites équipes fragmentées et tout d’un coup, le sens qu’on donne à l’entreprise, le sentiment d’être ensemble, s’appauvrit. C’est mécanique.
Soit vous êtes en mode top down tout le monde devient chef, mais du coup il y a peu de créativité. Soit vous avez beaucoup de créativité et beaucoup de travail productif, répétitif mais on perd un peu la grande dimension. Une entreprise, c’est cet équilibre entre les deux.
L’équilibre entre d’un côté l’idée, l’imagination, le travail au quotidien et d’un autre côté une grande stratégie, une direction, une marque. Donc évidemment, mouvement de balancier c’est la partie intranet qui revient en force avec des projets très structurants
Ce qui est nouveau c’est que les directions générales ou les directions de la communication ont bien compris qu’il ne fallait pas des intranets comme avant, parce que c’est quand même un petit peu réinventé. L’intranet est beaucoup plus relationnel (en particulier), beaucoup plus beau, beaucoup plus rapide. On est dans un numérique de 2021 où ça bouge.
Par contre, le fondamental du regroupement est toujours là.
Le troisième point, en lien avec ce que je viens de dire, c’est qu’avant il y avait beaucoup plus de projets de type Intranet ou RSE, informatique. Maintenant c’est du Cloud, du Saas et surtout il faut que ça aille vite, que ça se déploie rapidement, avec zéro risque. La bonne nouvelle est que le déploiement Cloud, Saas amènent le zéro risque parce qu’on a pas de risques informatiques, on n’est pas dans un risque est-ce que ça va bien se faire, est-ce que les développeurs ont bien fait le job. Le produit est là et vous pouvez le tester, etc.
Finalement nous avons eu plein de temps durant ce confinement et les gens disent ” j’ai eu plein de temps, mais je n’ai pas eu le temps de le faire.” Donc maintenant il faut que ça aille vite. Avec zéro risque.
Voilà les trois grandes tendances du marché que j’ai identifiées. En face de cela, nous avons des acteurs (je ne vais pas tous les citer, je m’excuse pour tout ceux que je ne vais pas citer, comme chaque année je vais plutôt me concentrer sur les éditeurs de logiciels qui sont plutôt effectivement mon histoire et pour lesquels j’ai le plus d’amitiés, d’envie et puis peut-être de compréhension aussi).
Dans le secteur, Talkspirit, très en forme et toujours aussi agile pour les équipes et puis en particulier les petites équipes sur lequel ils ont vraiment un produit qui fait le job.
Steeple à Rennes, qui cartonne et qui étaient là avec leur toque de cuisinier. Avec un discours très percutant. Je trouve qu’ils amènent justement cette pointe là, très marketing en dehors de la Tech).
Jalios, on est historiquement un peu de la même bande, ils sont là depuis les années 2000. Ils ont vu l’Internet V1 des années 2000, ils sont arrivés sur la RSE quand on est arrivé avec la RSE dans les années 2008. Ils ont continué le digital workplace.
LumApps, qui était la fusée, qui avait levé des millions de dollars étaient à ce salon là.
Moins travaillé que l’année dernière, mais on voit bien qu’ils étaient encore là en force avec pas mal de monde, toujours aussi présents sur le marché, sur l’intranet plutôt très grand compte, très grand déploiement et “Intranet inside” en se positionnant de plus en plus sur ce marché. Et comme l’intranet monte, ils sont là avec une belle dynamique.
Et puis nous, Jamespot, qui étions là avec notre fast intranet, et des nouveautés. Nous avons justement montré notre éditeur qui cartonne, qui fonctionne pour faire justement les choses de manière très simple et ludique. Cela avait beaucoup d’impact sur le visitorat de voir que vous pouvez faire effectivement des intranet très simplement et c’est effectivement le monde d’aujourd’hui, tout doit être rapide et simple. Nous avons essayé d’y répondre.
Les autres que j’ai aussi beaucoup apprécié et visité, que je vais simplement citer, sinon je me retrouve à faire une vidéo d’une demi heure et on me dit “c’est trop long” :
GoFAST (approche digital workplace open-source), Curebot (logique de veille collaborative à large échelle, je trouve leur travail très intéressant), Empreinte (qui monte dans la partie vidéo)… Kannelle (toujours en pleine dynamique avec son système pour fabriquer des vidéos automatiques avec des des petits scénarios)… J’ai participé à un apéritif avec des gens de la veille parce qu’effectivement la veille, c’est un peu connexe avec le digital workplace. Vous savez que c’est mon ancien monde, donc j’ai une affection particulière pour lui, et nous avons une photo de famille avec tous les gens qui comptent là dedans.
Si vous regardez sur les réseaux avec Thomas, nous nous sommes vite emparés de l’affaire Cédric O. Je n’ai pas voulu y consacrer le live d’aujourd’hui, pourtant je peux vous dire que ça me démangeait.
Il a mis un maillot Google alors que justement il aurait dû mettre un maillot de la French Tech, mais le ministre du numérique soutient Google. Thomas a eu une très bonne idée, puisqu’il a rebondi sur l’un des tweets que j’avais mis, il a mis “un maillot pour Cédric O”.
C’est ce que l’on va faire d’ailleurs de ce pas, quand je vais finir le live, je vais écrire une petite lettre et envoyer un maillot à Cédric O, pour qu’il porte des maillots de belles boîtes de la Tech comme tout ceux que je viens de citer, il y en a un paquet qui mérite ça plutôt que de mettre un maillot Google. Je pense qu’ils ont assez de pub comme ça.
Sur ce je vous dis à la semaine prochaine.
Collaboration et travail hybride : une alliance en plein essor
La période est charnière pour les solutions de collaboration, de travail à distance et de travail hybride. Elles vont être au cœur de l’entreprise des 10 prochaines années, plus qu’elles ne l’ont jamais été. Elles vont constituer un socle de reconstruction et de productivité, et acquérir un statut qu’elles n’avaient pas forcément jusqu’alors : elles sont devenues indispensables.
Nous avons l’intention dans cette série de donner la parole aux acteurs du numérique français et européens qui facilitent la collaboration et notamment dans ces catégories non exhaustives :
- Les plateformes collaboratives
- Les outils d’animation de réunions en ligne
- Les applications de gestion de projets
Ne soyez donc pas surpris si nous donnons la parole Jalios, Talkspirit, Lumapps, Oodrive, Beekast, Wimi, Jamespot, Sciforma, Planzone, Edward… ainsi qu’aux consultants et experts de ces domaines.
A suivre donc …
A lire aussi dans ce dossier :
Collaboration #1 : la disruption du travail hybride
Collaboration #2 : Intranet, RSE et No Code
Collaboration #3 : Beekast, au delà des réunions, recréer de la valeur
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