Le travail hybride est l’une des tendances les plus prégnantes du nouveau monde de l’entreprise, post-Covid.
Nous avons déjà abordé ce thème sur ce même site, dans un article récent.
Au-delà de cette tendance, le travail hybride nécessite la prise en compte des nouveaux besoins des collaborateurs en termes d’adaptabilité, de flexibilité et de quête de sens dans leur travail. Les entreprises, quant à elles, doivent trouver le meilleur compromis vis-à-vis de leur méthode d’organisation pour maximiser productivité et efficacité, et ainsi, remplir leurs objectifs stratégiques.
Le mode coopératif, autrefois répandu, ne donne plus satisfaction. La transformation digitale, en cours dans beaucoup d’entreprises, accompagne le changement d’un mode coopératif vers un mode collaboratif.
Certains modèles considérés comme archaïques laissent place à des techniques de management et d’organisation modernes et qui s’adaptent à nos modes de vie.
Une évolution des modes organisationnels
D’après une étude d’OpinionWay pour Microsoft France parue en janvier 2022, les salariés âgés de moins de 35 ans sont ceux qui sont le plus en attente de flexibilité. En effet, 65 % d’entre eux déclarent que c’est aujourd’hui un critère décisif dans leur choix de carrière. Ces digital natives, au-delà de la recherche de flexibilité et de mobilité, sont également en quête de conditions de travail privilégiant leur bien-être plutôt que le stress et la seule recherche de la performance.
En 2020, la pandémie a forcé les entreprises à prendre des décisions drastiques très rapidement. Ainsi, elles ont dû développer des méthodes de travail flexibles et faire preuve d’une forte capacité d’adaptation. C’est à cette période que s’est généralisé le télétravail et qu’a émergé le travail hybride.
La vision du leadership s’est elle aussi transformée. En effet, le management top-down (du haut vers le bas) a laissé place à une organisation plus horizontale de la hiérarchie.
La construction d’un nouveau modèle collaboratif
La fin de la coopération en entreprise laisse place à la collaboration. Cette méthode de travail est basée sur l’association des technologies de l’information et de la communication ainsi que sur le partage de solutions synchrones et asynchrones entre plusieurs personnes dans le but d’atteindre un but commun.
Au-delà du simple fait de rendre ses échanges interactifs ou de travailler en équipe, une organisation basée sur la collaboration conduit ses projets en :
- Co-réflexion
- Co-création
- Co-décision
- Co-construction
De cette manière, l’humain est replacé au centre des préoccupations dans le but de pouvoir libérer la parole, favoriser la communication et donner une dimension collective aux projets de l’entreprise.
Ce qu’il faut retenir, c’est qu’une bonne collaboration est intrinsèquement liée à des salariés plus engagés, plus motivés et forcément plus performants.
A l’image de la pyramide de Maslow, l’engagement des collaborateurs est régi généralement en entreprise par cinq grands principes :
- Le sentiment d’appartenance
- Le sens de son travail
- L’estime que l’on lui accorde
- La sécurité (de l’emploi et financière)
- Le développement (professionnel et personnel)
Ces cinq moteurs désignent les facteurs qui font qu’un salarié aura l’envie et la motivation d’augmenter sa productivité et son efficacité dans l’entreprise.
6 Raisons d’évoluer
Pour conclure, on peut affirmer que les méthodes de collaboration ont évolué à mesure que le monde hybride s’est développé. Beaucoup de méthodes, aujourd’hui devenues obsolètes, laissent place à des nouvelles manières de travailler en équipe.
Voici six bonnes raisons de transformer votre vision de la collaboration en entreprise :
- Gagner en productivité
- Innover en équipe plus facilement
- Adapter votre management
- Renforcer les compétences
- Développer des Soft Skills
- Réduire les coûts
Nous vous invitons à découvrir le livre blanc de Beekast qui développe toutes ces idées en détail en cliquant sur ce lien.
A lire aussi :
Collaboration #1 : Vers la disruption du travail Hybride
Collaboration #2 : Intranet, RSE et No Code
Collaboration #3 : Au delà des réunions, recréer de la valeur