Entretien avec Laurence CHAPUIS (LCH), Co-Fondatrice et DG associée de la société INAGUA éditeur de la solution DAMAaaS +
Régulièrement, nous vous donnons rendez-vous pour découvrir un expert du numérique.
Il s’agira de saluer les réussites françaises, donc symboliques, d’une technologie souveraine, efficace et porteuse d’avenir.
Dans chacune de ces interviews, un créateur d’entreprise ou un dirigeant emblématique du numérique français vient partager sa passion et son regard sur le marché et la technologie.
Il répond aux questions de notre rédaction sur son parcours, et celui de son entreprise ou de la technologie qu’il développe.
(Si vous souhaitez vous aussi faire découvrir votre entreprise, contactez-nous par le formulaire)
Tech Ethic (TE) : Pouvez-vous en quelques mots nous présenter votre société et votre positionnement sur votre marché ?
LCH : INAGUA existe depuis 2012 et commercialise depuis la plateforme DAMAaaS. Solution, 100% NoCode en SaaS universelle, DAMAaaS permet de créer des applications pour automatiser tous les métiers de l’entreprise.
Une équipe de 20 personnes, basées en Ile de France et à Lyon, dont le CEO est Ronan Bertel. Elle réalise un CA de plus de 2Millions d’euros en 2022.
TE : Pouvez-nous préciser quel est le périmètre technico-fonctionnel de votre solution ?
LCH : DAMAaaS regroupe la construction de formulaires, la conception et exécution des workflows, les automatisations et intégrations par API, de la génération et flux documentaires ; des options de signatures électronique, de paiement ; la gestion des habitations et droits d’accès. Derrière le sujet de création de formulaires, c’est la richesse de la bibliothèque de champs accessibles qui assoit la puissance de la solution, ainsi que sa brique de création des workflows graphique et sa matrice de droits d’accès totalement unique.
TE : En quoi votre offre est-elle différente de l’offre concurrente ? Quels en sont les différenciateurs clés et éthiques ?
LCH : Plusieurs différenciants majeurs :
- Totalement NoCode y compris pour la brique d’API et la création de workflow
- Pas de recours au BPMN pour créer ce workflow, 3 objets à manipuler
- Point de départ de la conception d’application : le formulaire et donc cette approche « data-driven » qui permet aussi aux métiers de partir de l’information qu’ils connaissent et dont il s ont besoin pour construire leurs outils.
- La tarification permet d’oublier le nombre d’utilisateurs ce qui est un avantage indéniable pour les grandes structures mais vous pourrez aussi vous y retrouver si vous êtes une TPE (RDV début 2024 pour plus d’infos).
- La souveraineté de la plateforme :
- Création en France sur un code source propriétaire
- Hébergement en France (OVH)
- Le financement : départ from scratch en Bootstrap
TE : Quels sont les usages et/ou les références associées dont vous êtes le plus fiers ?
LCH : Il est difficile de faire un choix entre des applications bancaires embarquant des milliers d’utilisateurs dans les réseaux d’agence ou d’autres organisations qui ont créé de véritables centres de service DAMAaaS internes pour déployer l’ensemble de leurs applications métiers en moins d’un an pour asseoir leur transformation digitale. Notre fierté est de pouvoir devenir le véritable ERP sur mesure, modulaire et évolutif de toute structure qu’elle soit petite ou grande.
On peut néanmoins citer quelques noms connus : le groupe Crédit Agricole et ses 39 caisses régionales ; le Ministère de la Défense ; Xerox ; l’IFPEN ; la Communauté de Communes du Pays Basque ; les réseaux Banque Populaire ; la Caisse des dépôts et Consignations ; Desautel ; Lagarde Autoclaves, des mairies pour une applications de relation usagers, par exemple ou des associations sportives pour gérer leurs adhésions, bad Athis etc… et pardon à ceux que je n’ai pas cités.
TE : Quels sont les bénéfices/ROI qu’il en a retiré ?
LCH : Le bénéfice régulier et visible est sans aucun doute de fluidifier les activités métiers, quels qu’ils soient. En ce sens, c’est donc une amélioration de la qualité de service pour les clients/usagers et son pendant l’amélioration de la Qualité de vie au travail des salariés des entreprises qui peuvent travailler correctement avec un outil adapté.
Pour les DSI, la sécurisation et l’uniformisation des données et documents de l’entreprise est essentiel également. Une plateforme souveraine, sécurisée, offrant des briques fonctionnelles de nature à encadrer les activités, rester conformes aux règlementations (notamment RGPD) est vital aujourd’hui.
TE : Pouvez-vous nous parler de votre modèle économique ?
LCH : Le modèle économique, disons plutôt le prix de DAMAaaS est lié à son utilisation. Jusque-là, aucune référence au nombre d’utilisateurs mais plutôt aux quantités de données stockées dans vos applis. Ce modèle a permis de convaincre de grands groupes très contraints avec des modèles de licence par utilisateurs. Néanmoins, à partir de 2024, vous pourrez trouver des offres adaptées à tous les contextes de business :
- Une offre Free permettant l’accès à la plateforme nécessaires pour faire son ERP de façon autonome
- Une offre business pour 15€/user ou vous aurez accès, en plus à des options spécifique
- Une offre corporate
Toutes nos offres sont sans engagement, vous n’êtes pas piégés par le choix que vous faites aujourd’hui. Vous payez un accès à un service qui s’enrichit en mode agile, qui s’adapte à votre organisation et non l’inverse et, globalement, vous choisissez le niveau de tarif qui vous permet d’en tirer un bénéfice évident. Pour nous, c’est le facteur essentiel de votre fidélité à DAMAaaS.
TE : Proposez-vous aux prospects la possibilité d’essayer votre offre que ce soit par une version gratuite sur un périmètre limité ou par une période d’essai ?
LCH : Vous pouvez accéder gratuitement à la plateforme dès aujourd’hui pour concevoir vos applications et tester vos modèles de données en « live ». A partir de début 2024, cette offre s’élargit et vous pourrez fonctionner sur la plateforme gratuite avec quelques toutes petites limites…
TE : Avec quels partenaires technologiques ou stratégiques “souverains” collaborez-vous ?
LCH : La plateforme DAMAaaS est une plateforme essentiellement propriétaire en ce sens que nous avons développé plus de 95% des fonctionnalités de la plateforme nous-mêmes.
Pour quelques briques optionnelles, nous nous appuyons effectivement sur des partenaires technologiques, par exemple, pour l’envoi de mail ou pour la signature électronique, nous avons choisi 2 partenaires souverains à savoir Brevo (ex Sedinblue) et Yousign. C’est effectivement un parti pris fort que de s’appuyer sur des savoir-faire français pour enrichir notre service quand nous ne le faisons pas nous-même directement.
TE : Disposez-vous d’un réseau de partenaires intégrateurs/prescripteurs… ?
LCH : Grâce au NoCode, il est assez aisé de prendre en main la plateforme en tant que concepteur de ses applications. L’appétence techno et l’intuitivité de l’outil font qu’une expertise externe n’est pas obligatoire dans tous les projets d’applications. Néanmoins, plusieurs options sont ouvertes pour des équipes qui le souhaitent :
- Soit solliciter DAMAaaS et ses consultants salariés (un projet en PME met en moyenne 5 jours à être déployé)
- Soit un cabinet partenaire que nous pouvons vous recommander car nous pouvons assurer leur niveau d’expertise sur la plateforme (nous en avons plusieurs sur le territoire et sommes en train d’étendre ce réseau). La plupart du temps, un projet avec un partenaire sert de formation aux équipes IT ou métiers chez le client et permet ensuite de créer son propre centre de compétence, si ce n’est de Services.
- A partir de début 2024, vous pourrez aussi demander des TIPs en conception sur notre communauté si vous le souhaitez.
TE : Quelles sont les autres services périphériques ou complémentaires que vous proposez au marché en propre ou via des partenariats ?
LCH : La plateforme DAMAaaS est unifiée, elle regroupe en sont sein l’ensemble des objets et fonctions (Formulaires ; automatisations de workflow ; gestion des habilitations et rôles ; moteurs de règles et de notification ; brique d’API paramétrables propriétaire etc…) ; dès lors, quand un service complémentaire vient à manquer dans la plateforme nous faisons en sorte d’enrichir la plateforme plutôt que de lui accoler des briques fonctionnelles externes qui pourraient altérer le fonctionnement, la logique d’utilisation , l’Ux voire la sécurité applicative.
Le sujet sur lequel nous travaillons en partenariat est celui de la formation, de la conduite du changement ou le service amont d’étude et d’optimisation des process d’entreprise souvent liés à des velléités de réorganisation structurelles. Sur ces sujets, des cabinets conseils sont plus experts que nous. Des partenaires comme Nepsio en région nantaise, par exemple, font valoir leur expertise en verticale métier.
TE : Laurence CHAPUIS, je vous remercie.
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