L’un des leaders Français du secteur de la collaboration, Jamespot, a commandité à l’institut Poll&Roll une enquête auprès des entreprises françaises.
Objectif : savoir où en sont les administrations et les entreprises françaises en matière de souveraineté numérique ?
Voici quelques-unes des conclusions de cette enquête…
En 2023, la souveraineté numérique est mieux comprise par les décideurs IT/SI, avec une notoriété accrue de 9 points depuis 2022.
Pour 25%, c’est crucial en entreprise, et cette perception monte à 46% chez les dirigeants. En majorité, les décideurs estiment que la souveraineté numérique devrait être décidée au niveau global de l’entreprise.
Les réglementations françaises et européennes sont bien perçues, mais plus de 2/3 estiment qu’il y a un manque de réglementation, limitant la concurrence avec les outils américains. 87% connaissent “Je choisis la French Tech”, mais seulement la moitié sait ce que c’est, avec un lien entre cette connaissance et celle de la souveraineté numérique.
Les outils collaboratifs les plus utilisés sont la messagerie, la visio-conférence les outils de bureautique.
Les Digital Workplace sont les outils collaboratifs les moins utilisés. Il existe une méconnaissance des outils intranet et de gestion de projets utilisés dans les entreprises. En effet, ces outils qui étaient en 4ème et 5ème position en 2022 sont passés derrière le réseau social d’entreprise en 2023 une fois qu’il était demandé aux répondants de spécifier le nom de l’outil utilisé.
Les entreprises ont un potentiel de recrutement en matière d’outils collaboratifs souverains en raison de l’utilisation générale positive des outils collaboratifs. Près de 90% des décideurs IT/SI ont l’intention de tester de nouveaux outils souverains au cours des trois prochaines années, bien que le niveau de certitude ait diminué par rapport à l’année précédente.
Les principaux obstacles à l’utilisation d’outils souverains restent le manque de connaissance de l’offre et la préférence pour les outils américains jugés plus pratiques. Cette année, le prix devient un frein plus important, avec 25% des répondants considérant les outils souverains comme trop chers.
Il est à noter que l’intention de tester des outils souverains est plus forte chez ceux qui sont familiers avec la notion de souveraineté numérique.
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