La E-Santé, ou la télémédecine, sont deux branches de la médecine qui vont connaître un fort développement dans les années qui viennent.
La crise sanitaire que nous traversons a accéléré le développement de la télémédecine et de leur prise en charge par les assurances de santé. Mais au-delà de l’explosion de la e-santé, les comportements de santé ont évolué ces dernières années, notamment grâce au développement des objets connectés liés à la santé.
La législation se voit contrainte de s’adapter à ces évolutions : nouvelles normes de sécurité, de conformité, mesures de protection des données personnelles des utilisateurs…
Ces innovations technologiques, ces changements de comportements et leurs pendants législatifs pourraient permettre d’augmenter l’accès des Français aux soins dans les prochaines années, en luttant notamment contre les déserts médicaux et en facilitant la prévention médicale.
Les objets connectés de la santé représentent désormais un tiers du secteur de l’IoT
Orientation du diagnostic par des intelligences artificielles, consultations à distance, mesure constante des paramètres biologiques, alertes lorsque des anomalies sont repérées : loin d’impliquer un remplacement des médecins par la technologie, la Health Tech pourrait ainsi se révéler être une alliée de taille pour les médecins et les patients.
La télémédecine pourrait aussi apporter une solution aux déserts médicaux. La France compte 3,1 médecins pour 1000 habitants, un nombre resté stable depuis 2000 alors qu’il a augmenté dans le reste de l’Europe. En Europe, le nombre moyen de médecins pour 1000 habitants est de 3,6.
Les téléconsultations sont remboursées par l’Assurance Maladie depuis septembre 2018. Malgré cela, elles ne représentaient depuis qu’une part extrêmement marginale des consultations. Le Covid-19 a changé la donne : l’Assurance Maladie a ainsi déclaré que plus d’un million de téléconsultations ont été facturées entre le 6 et le 12 avril, contre 138 000 entre septembre 2018 et décembre 2019.
Les objets connectés de la santé représentent désormais un tiers du secteur de l’IoT (Internet of Things).