Depuis les annonces de Facebook et de son leader Marc Zukerberg, on mentionne souvent le métaverse dans les conversations.
D’ailleurs, le groupe Facebook qui souhaite investir dans ce concept, en a tiré sa nouvelle dénomination : META.
En réalité, ce concept existe déjà depuis un bon moment, et il est possible de tester simplement l’immersion dans un univers virtuel.
La plupart des casques de réalité virtuelle, tels que l’Oculus, permettent de télécharger des applications semi-professionnelles faisant appel à ce principe.
Nous en avons notamment fait écho dans un domaine professionnel qui pourrait utiliser cette possibilité : la collaboration.
Voir notamment notre entretien avec Alain Garnier de Jamespot, dans lequel il nous donne son point de vue sur la réalité virtuelle ans le contexte du télétravail et de la crise Covid.
Au-delà de l’effet d’annonce et de l’effet de mode, quel est l’avenir de cette “nouvelle” technologie ?
Gartner répond en partie à ces interrogations, dans une étude très récente.
Les prévisions Gartner sur le Métaverse
D’ici 2026, 25 % des gens passeront au moins une heure par jour dans le métaverse pour le travail, le shopping, l’éducation, les activités sociales et/ou les divertissements, selon Gartner.
Gartner définit un métaverse comme un espace collectif virtuel partagé, créé par la convergence d’une réalité physique et numérique virtuellement améliorée.Il est persistant, offrant des expériences immersives améliorées, ainsi que indépendant de l’appareil et accessible via tout type d’appareil, des tablettes aux visiocasques.
“D’ici 2026, 30% des organisations dans le monde auront des produits et services prêts pour le métaverse”
Étant donné qu’aucun fournisseur ne sera propriétaire du métaverse, Gartner s’attend à ce qu’il ait une économie virtuelle activée par les monnaies numériques et les jetons non fongibles (NFT). Le métaverse aura un impact sur toutes les entreprises avec lesquelles les consommateurs interagissent au quotidien.
Qu’il s’agisse d’assister à des salles de classe virtuelles, d’acheter un terrain numérique ou de construire des maisons virtuelles, ces activités sont actuellement menées dans des environnements distincts. Finalement, ils se dérouleront dans un environnement unique – le métaverse – avec de multiples destinations à travers les technologies et les expériences.
Marty Resnick, de Gartner, a déclaré que “D’ici 2026, 30% des organisations dans le monde auront des produits et services prêts pour le métaverse.”
Un webinaire est d’ailleurs organisé sur le sujet le 28 février.
Un concept qui reste mystérieux
Parallèlement à cette étude, Gartner donne d’autres chiffres qui modèrent un peu les premiers.
Plus d’un tiers des consommateurs (35 %) n’ont jamais entendu parler du métaverse. Ces chiffres ont été recueillis en interrogeant un panel de consommateurs américains moyens.
L’enquête révèle que 58 % des personnes interrogées ont soit entendu parler du métaverse mais ne savent pas ce que cela signifie, soit pensent qu’elles comprennent le métaverse mais auraient du mal à l’expliquer à quelqu’un d’autre. Seulement 6% des personnes s’identifient comme étant suffisamment à l’aise dans leur compréhension du métaverse pour l’expliquer aux autres.
Ce qui conduite Gartner a avertir : “Il s’agit d’un signal utile pour tempérer les attentes à court terme du métaverse et son impact potentiel sur la vie quotidienne des consommateurs“.