L’empreinte carbone de l’industrie numérique est un sujet d’actualité, mais complexe.
Le sénat avait validé l’année dernière un texte sur l’empreinte environnementale du numérique, comme nous l’avions mentionné dans cet article.
On sait déjà que selon les estimations, l’usage global du numérique dans le monde générerait autant de pollution carbone que le transport aérien, soit entre 2 et 4% des émissions globales.
Mais il est très complexe d’estimer son empreinte personnelle.
Pourtant certaines avancées sont visibles par tous.
Ainsi, selon votre opérateur téléphonique, vous avez peut-être eu la surprise récemment de découvrir un nouvel indicateur fourni en parallèle à votre suivi de consommation de datas.
C’est le cas par exemple chez SFR, et donc chez RED, comme le montre la copie d’écran ci-dessous.
Toutefois, il est important de se souvenir que la consommation (électrique, datas…) n’est pas forcément la principale source de rejet de Co2 dans l’atmosphère.
Le problème apparait dès la fabrication, et tout autant dans le transport.
D’après les estimations, la fabrication d’un grand téléviseur à écran plat émettrait par exemple 1 000 kilogrammes de CO2 (émissions absolues) et la production d’un ordinateur portable environ 250 kilogrammes.
D’où la nécessité de préserver ses équipements le plus longtemps possible, de les faire évoluer si possible, en achetant le moins souvent possible. L’économie circulaire est aussi une piste sérieuse à développer.
L’infographie ci-dessous, basée sur des données récentes allemandes, donne une bonne idée des équilibres.
La fabrication reste un point noir prioritaire. L’usage du Cloud et le streaming le sont aussi.
Toutefois, bien entendu, il faut garder en tête que l’usage immodéré de la voiture à moteur thermique, ou même la consommation de viande, sont des sources de pollution carbone tout autant importantes, voire plus.
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