Le 17 septembre 2021, Montpellier Métropole a lancé le projet Carreta, un véhicule automatisé dédié à la logistique urbaine.
Carreta est l’une des 16 expérimentations nationales sélectionnées par le pays pour évaluer les opportunités de développement de l’industrie française de l’automobile autonome.
Le 12 juillet, le ministère de l’Écologie et de la Transition solidaire a donné son feu vert pour lancer cette expérimentation.
Le projet Carreta vise à tester une solution de livraison de biens urbains innovante et durable et à évaluer sa maturité et sa pertinence du point de vue de la technologie, de l’environnement, de la coutume, de l’économie, de la société et de la société.
Ces véhicules autonomes complètent les comportements humains et sont conçus pour assister les livreurs, en les libérant des tâches les plus pénibles ou répétitives (charges lourdes, allers-retours, etc.), leur permettant de se concentrer sur le contact avec les personnes.
D’ici 36 mois, des petits véhicules logistiques électriques autonomes seront testés en mission de livraison. Les cas d’usage concernent l’expédition de colis pour La Poste et de produits frais pour STEF. Ces robots, à savoir de petits véhicules, circuleront d’abord systématiquement dans le quartier d’Antigone, accompagnés d’une personne, puis circuleront dans le centre historique de Montpellier.
Trois phases, pour tester la fiabilité du concept
Le projet se déroule en trois phases : La première phase démarre le 17 septembre et vise à vérifier tous les modules techniques du véhicule logistique automatisé pour vérifier sa sécurité opérationnelle et ses fonctions, notamment sa cartographie, l’identification des itinéraires capacitaires définis et la détection d’éventuels obstacles.
La deuxième phase, qui débutera en 2022, vise à vérifier le comportement des véhicules autonomes par rapport à leur environnement de circulation et leur capacité à répondre aux contraintes opérationnelles liées aux horaires, itinéraires et autres cas d’utilisation.
Dans les deux premières étapes, le véhicule circulera au ralenti dans les rues de Montpellier pour collecter un maximum de données et ajuster le comportement du véhicule en fonction des retours d’expérience.
La troisième et dernière phase comprendra des expérimentations en conditions réelles d’utilisation, avec des véhicules logistiques automatisés transportant des marchandises pour vérifier la pertinence par rapport aux cas d’usage identifiés par STEF et LA POSTE. L’expérience évaluera les avantages et l’impact de la logistique urbaine automatisée, mesurant ainsi les avantages sociaux et économiques et l’acceptation par les gens de l’utilisation de tels robots logistiques.
Cette expérimentation sera encadrées par des chercheurs.