Michaël Tartar, fort de son expérience de l’entreprise et du monde du numérique, livre une analyse du rapport publié en mars 2024 par le gouvernement concernant le contexte en France.
Il y évalue les enjeux et les ambitions pour la France en matière d’intelligence artificielle (IA).
Il souligne les besoins massifs de formation pour atteindre 56 000 postes annuels d’ici 2034, ainsi que la nécessité d’investissements privés et publics pour accélérer l’IA.
Il propose que l’État devienne un “primo-adoptant” pour soutenir l’innovation locale. Michaël Tartar plaide également pour une meilleure gouvernance mondiale de l’IA, tout en insistant sur la nécessité d’agir rapidement pour éviter de prendre du retard.
La France en retard en matière d’IA
L’article met en lumière le retard technologique de la France en matière d’intelligence artificielle (IA), en particulier en termes de formation et d’investissements. Bien qu’il existe de nombreuses formations gratuites, la volonté d’apprendre l’IA reste limitée.
Le rapport originel évoque un impact économique potentiel important de l’IA, mais souligne aussi que la France est loin derrière des pays comme les États-Unis dans l’adoption et le financement de cette technologie. Ce retard affecte particulièrement les petites entreprises françaises.
Ainsi, un chiffre frappe : à richesse comparable, les États-Unis investissent trois à quatre fois plus que la France sur l’IA.
Optimisme ou Réalisme ?
L’analyse met aussi en avant un mélange d’optimisme et de réalisme face à l’intelligence artificielle (IA). Malgré le retard de la France, il n’est pas trop tard pour agir, car la chaîne de valeur de l’IA n’a pas encore atteint sa pleine maturité.
L’IA entraînera la disparition de certains emplois, mais elle pourrait aussi améliorer la productivité et réduire les inégalités. Le développement numérique explique en partie l’écart de prospérité entre la France et les États-Unis.
De plus, l’IA transformera les métiers et offrira de nouvelles opportunités professionnelles.
Michaël Tartar souligne que l’intelligence artificielle (IA) n’en est qu’à ses débuts, avec l’IA générative marquant une étape clé.
Il est essentiel d’évaluer régulièrement la maturité numérique des entreprises et administrations pour suivre l’évolution rapide de la technologie.
L’IA devrait s’intégrer dans toutes les sphères de la vie d’ici la fin de la décennie. Cependant, des risques dystopiques existent, tels que la désinformation et la concentration technologique. Seule une action collective et politique permettra de maximiser les bénéfices tout en évitant ces dérives.
Comment tirer le meilleur parti de l’IA en France ?
Un modèle d’évaluation de la maturité digitale mis au point par Michaël Tartar facilite l’émergence et l’identification de projets de transformation digitale en fournissant un diagnostic clair, une priorisation des actions, une vision commune et des objectifs concrets à atteindre.
Il aide les entreprises à mieux structurer et planifier leur transformation, tout en augmentant leurs chances de succès en alignant les projets sur leurs besoins spécifiques.
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