l’Énergie est indispensable à l’économie numérique.
L’IFOP publie les résultat d’une étude récente sur ce sujet.
Cette étude aborde la question de la croissance, de la sobriété énergétique et de la décroissance au sein de la société française.
La majorité des Français (57%) estime que la croissance et la sobriété sont compatibles.
Et qu’il faut développer l’économie tout en s’engageant dans la sobriété énergétique grâce à l’innovation et au progrès technologique.
28% estiment que ralentir la croissance est nécessaire pour atteindre la sobriété énergétique.
L’étude souligne également que la sobriété est interprétée de différentes manières par les Français.
Sobriété énergétique : des perceptions différentes
16% considérent qu’elle signifie simplement consommer moins, tandis que la plupart (66%) estiment qu’elle implique à la fois une consommation réduite et une consommation de meilleure qualité.
La décroissance suscite des réactions mitigées, la plupart des Français y étant réfractaires. 39% considèrent qu’elle pourrait conduire à la sobriété.
L’hostilité envers la décroissance découle de son impact potentiel sur la société, remettant en question le modèle de développement existant.
L’étude soulève également des questions sur la façon dont les individus peuvent remettre en question leurs modes de vie, leurs comportements et leurs perceptions dans un monde où l’abondance est synonyme de bonheur. Il s’interroge sur la nécessité de contraintes budgétaires ou normatives pour provoquer ces changements.
Énergie : quelles solutions pour plus de sobriété ?
80% des Français considérent que les mesures actuelles ne sont pas suffisantes. Les incitations (aides, subventions, récompenses) sont largement soutenues (69%) en tant que stratégie efficace, mais l’étude soulève la question de savoir si de telles mesures incitatives seront suffisantes pour changer les comportements en profondeur.
Il est également mentionné que l’instauration de mesures contraignantes (règles, taxes) est considérée comme une solution efficace par 51% des Français.
Cette approbation augmente chez ceux qui ont une meilleure compréhension de la sobriété énergétique (58%).
Pour en savoir plus :
Le site de l’IFOP
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