Contraints par les régulateurs français et européens (cf. CSRD), les prestataires cotés en bourse démontrent une maturité plus avancée. Il en est de même de ceux défendant ces principes au plus haut niveau stratégique.
Reste tous les autres acteurs, en majorité des PME et ETI en France, pour lesquels l’ESG n’est pas encore mis à l’agenda mais qui devront nécessairement l’intégrer compte tenu des pressions et des exigences à venir de leurs parties prenantes et des réglementations.
Les raisons évoquées pour ne pas investir dans l’ESG sont nombreuses. Les priorités sont la rentabilité, dans un environnement de marché à croissance moindre pour certains et avec une augmentation générale des charges fixes, ainsi que les investissements à mobiliser en R&D face à l’intensité de la concurrence en matière d’innovations (cf. IAGen par exemple). Les équipes opérationnelles évoquent cependant une triple pression autour de la durabilité :
- Celle du marché car ces sujets apparaissent de manière explicite en consultation commerciale et sur certains appels d’offres. Les équipes commerciales manquent d’éléments homogènes et structurés à présenter (feuille de route, objectifs à moyen terme, données de KPIs clés…) ;
- Celle d’actionnaires, de fonds d’investissements et d’organismes financiers sensibles au sujet ;
- Celle de salarié.e.s qui ont une conscience de responsabilité sociétale et environnementale.
Les directions des achats, informatiques, de la RSE…, chez les clients attendent désormais des preuves concrètes aussi bien sur la fiabilité et la pérennité financières de leurs fournisseurs que sur celles de leur durabilité. La mise en place d’une stratégie ESG peut aussi libérer des opportunités tout en contribuant aux objectifs de rentabilité et d’innovations fixés : référencement positif chez les donneurs d’ordre, différenciateur concurrentiel, meilleure éligibilité à des financements publics/privés, renforcement de la marque, économies financières et de ressources également.
Dans cet exercice, réaliser un diagnostic de maturité ESG est souvent l’une des premières étapes. Un tel diagnostic permet en effet d’apprécier la situation actuelle et la maturité des actions conduites. Il est préalable à la définition de toute feuille de route ou roadmap ESG, qui orientera ensuite les stratégies et les objectifs à atteindre.
Faire un tel diagnostic permet à tout prestataire du numérique (et aussi service informatique) de :
- Prendre connaissance du sujet, du périmètre et des attendus ;
- Identifier les lacunes potentielles dans ses pratiques ;
- Activer les leviers d’action adéquats pour y remédier ;
- Se challenger par rapport aux pratiques de l’écosystème ;
- Sensibiliser les équipes en interne, mieux les engager dans les plans d’action, les rassurer ;
- Renforcer sa compétitivité en anticipant les exigences ESG des donneurs d’ordres.
Pour aider les prestataires du numérique dans cette démarche, AdVaes a mis en place un modèle de diagnostic, AdVaes® Diag, permettant de déterminer rapidement leur maturité RSE/ESG en regard des meilleures approches relevées sur le marché. Le premier AdVaes® Diag adresse le pilier environnemental (E) de l’ESG. Il porte sur plus de 50 critères. Les notes sont pondérées selon l’importance de l’impact de chacun d’entre eux. Les diagnostics pour les autres piliers (S pour sociétaux et G pour gouvernance) peuvent être conduits en co-construction à la demande.
Réalisés en toute neutralité et indépendance, les diagnostics de maturité d’AdVaes constituent un véritable outil pour les prestataires du numérique désireux d’investir dans l’ESG. Leur spécificité est de prendre en compte des indicateurs propres au numérique. Rapides à mettre en place (quelques jours), ils sont accessibles financièrement. A l’issue de chaque évaluation, AdVaes remet un rapport de diagnostic avec des recommandations ainsi qu’un certificat valable 1 an à la date de l’émission. Revus une fois par an, ils aident à mesurer les progrès réalisés par rapport au marché.